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Drogues illicites

La consommation de drogues illégales cause de sérieux dommages

Les drogues illicites ne sont bonnes pour personne, mais elles sont particulièrement nuisibles aux adolescents encore en croissance.

Plus de 60 % des consommateurs de drogues illicites ont entre 15 et 24 ans. L’initiation précoce déclenche l’adoption de comportements qui auront des répercussions personnelles et sociales destructives.

Source – CCDUS – Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances – Stratégie de prévention en toxicomanie chez les jeunes Canadiens

Qu’est-ce qui rend une drogue illicite? Une drogue est illicite lorsque le gouvernement l’inclut à ses lois réglementant les substances.

Pourquoi les drogues illicites sont-elles dangereuses? Les gens qui parlent de « problèmes de drogue ou de crise d’opioides » font habituellement référence aux drogues illicites. Les drogues influent sur les émotions et sur les sensations des gens, nuisent à leurs relations et modifient leurs inhibitions. Il est dangereux pour quiconque de consommer des drogues illicites, car elles ont des conséquences sur le corps humain et peuvent entraîner une surdose accidentelle ou la mort.

Les drogues illicites peuvent endommager le cerveau, le cœur et d’autres organes importants. Elles influent sur nos émotions et sur nos sensations, et elles nous font parfois agir anormalement. Une personne qui consomme des drogues réussit moins bien à l’école, dans les sports et dans d’autres activités, et il lui est souvent plus difficile de penser clairement et de prendre de bonnes décisions.

La consommation de drogues peut avoir des effets à long terme, comme les troubles liés à la consommation de substances ou les dépendances. Les gens qui consomment des drogues peuvent avoir des comportements à risque susceptibles de causer du tort aux autres ou à eux-mêmes.

On peut mourir de sa consommation de drogues illicites, même si c’est la première fois qu’on en prend.

Tout le monde ne réagit pas aux drogues de la même façon. Les effets que les drogues peuvent avoir sur vous dépendant de bien des facteurs comme votre âge, votre morphologie et votre état mental. Ce n’est pas parce que quelqu’un d’autre a réagi de telle façon à telle drogue que vous réagirez de la même façon.

De façon générale:

Les sédatifs – les opioïdes, l’héroïne et les tranquillisants ont un effet sédatif qui ralentit les fonctions du cerveau et du corps.  Ils peuvent aussi avoir un effet anesthésiant qui produit de la somnolence si on en prend une grande quantité.  

Les stimulants – amphétamine, cocaïne, crack et ecstasy ont un effet stimulant qui produit une poussée d’énergie rendant les gens plus alertes.

Les hallucinogènes – Le LSD, les champignons magiques et, dans une certaine mesure, le cannabis et l’ecstasy, ont tendance à modifier la façon que le consommateur ressent, voit, entend, goûte ou sent.

Vous découvrez ci bas l’information relative à chacune des drogues illicites.

Le danger du fentanyl au Canada

Le fentanyl est un médicament, un opioïde synthétique, principalement utilisé sous forme de timbres cutanés pour soulager la douleur chez les patients atteints du cancer.

La consommation du fentanyl illicit a un impact tragique et dévastateur sur les gens qui en consomment, leurs familles et l’ensemble des collectivités au travers le pays.

De nombreuses drogues illicites vendues dans les rues sont contaminées avec le fentanyl, une drogue de 50 à 100 fois plus puissante que la morphine. L’héroïne, la cocaïne, l’oxycodone et de nombreuses autres drogues peuvent être coupées avec du fentanyl sous forme de poudre, de liquide ou de comprimés, ce qui les rend encore plus toxiques. Vous ne pouvez ni le voir, ni le sentir, ni le goûter.

En savoir plus sur les méfaits liés au fentanyl sur nos pages fentanyl.


Cocaïne et Crack


Drogues du viol

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Ecstasy

A0R731 E Ecstasy pills or tablets close up studio shot methylenedioxymethamphetamine. Image shot 2004. Exact date unknown.
Ecstasy

La MDMA, ou methylenedioxymethamphetamine, qu’on appelle Ecstasy, Molly, , drogue de l’amour,  XTC  ou Adam sur la rue, est une drogue synthétique psychoactive (qui modifie les perceptions) aux propriétés hallucinogènes semblables à celles des amphétamines. Sa structure chimique est semblable à celle de deux autres drogues synthétiques, la MDA et la méthamphétamine, qui causent des dommages au cerveau.

Les croyances au sujet de la MDMA rappellent celles formulées au sujet du LSD dans les années 1950 et 1960, qui ont depuis été réfutées. Selon ses adeptes, la MDMA aide les gens à se faire confiance et peut éliminer les entraves aux relations entre thérapeutes et patients, entre des amants et entre des membres d’une même famille.

Risques pour la santé

Symptômes physiques et psychologiques. Bon nombre des problèmes auxquels font face les consommateurs de MDMA sont semblables à ceux qu’on observe chez les consommateurs d’amphétamines et de cocaïne :

•Problèmes psychologiques comme la confusion, la dépression, les troubles du sommeil, l’état de manque, l’anxiété grave et la paranoïa au cours de la consommation de MDMA et, parfois, des semaines durant (des épisodes de psychose ont été rapportés dans certains cas).

•Symptômes physiques comme la tension musculaire, les grincements de dents involontaires, la nausée, la vision trouble, les mouvements oculaires rapides, l’évanouissement, les frissons ou la transpiration.

•Augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle, un risque particulièrement dangereux pour les personnes atteintes de maladies du système circulatoire ou du cœur.

Effets à long terme. De récentes recherches ont conclu que la consommation de MDMA était liée à des dommages durables aux régions du cerveau responsables de la pensée et de la mémoire. On croit que cette drogue endommage les neurones qui, au moyen d’une substance chimique, la sérotonine, communiquent avec d’autres neurones.

La structure et les effets de la MDMA sont proches de ceux de la méthamphétamine, qui entraîne une dégénération des neurones qui contiennent de la dopamine, un neurotransmetteur. Il s’agit d’ailleurs de la cause sous-jacente des troubles locomoteurs associés à la maladie de Parkinson. Les premiers symptômes de cette maladie sont un manque de coordination et des tremblements, et elle peut entraîner une forme de paralysie.




Chlorhydrate de kétamine

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Chlorhydrate de kétamine

Le chlorhydrate de kétamine, ou « Spécial K », est une puissante drogue hallucinogène largement utilisée par les vétérinaires comme tranquillisant pour les animaux. Les consommateurs de Spécial K appellent parfois « K hole » l’effet euphorique qu’il produit, c’est-à-dire de profondes hallucinations. Au cours de celles-ci, leur vision est déformée, ils oublient la notion du temps et ils perdent leurs sens, dont celui de leur propre identité. Ces effets peuvent durer entre une demi-heure et deux heures. La Drug Enforcement Administration américaine, pour sa part, indique que ses effets manifestes peuvent durer une heure, mais que la drogue peut continuer d’agir sur l’organisme jusqu’à 24 heures durant.

La consommation de Spécial K peut entraîner de graves problèmes physiques et mentaux comme le délire, l’amnésie, des déficiences motrices et des problèmes respiratoires potentiellement mortels.

Le Spécial K est une poudre. Habituellement, on inhale cette drogue, mais on peut également la saupoudrer sur du tabac ou de la marijuana qu’on fume ensuite. Le Spécial K est fréquemment mélangé à d’autres drogues comme l’ecstasy, l’héroïne ou la cocaïne.

La kétamine liquide a été créée au début des années 1960 pour servir d’anesthésique lors de chirurgies. On l’a également utilisée sur les champs de bataille du Vietnam, toujours comme anesthésique. La kétamine en poudre a fait son apparition comme drogue à usage récréatif dans les années 1970, et on l’a surnommée « Vitamine K » dans les années 1980. Elle est réapparue dans le milieu des partys raves dans les années 1990 sous le nom de Spécial K.


LSD

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LSD

Le LSD, ou acide, est inodore et incolore. Il possède un goût légèrement amer et est généralement consommé par voie orale. Souvent, on imbibe du papier absorbant – du buvard, par exemple – de LSD, puis on le divise en petits carrés ornés d’un dessin; chacun représente une dose.

Risques pour la santé

Effets physiques et psychologiques à court terme. Les effets du LSD sont imprévisibles. Ils dépendent de la quantité de drogue consommée, de la personnalité, de l’humeur et des attentes du consommateur ainsi que des circonstances de consommation de la drogue. Le consommateur ressent généralement les premiers effets de la drogue 30 à 90 minutes après l’avoir prise. Ses effets d’ordre physique sont les pupilles dilatées, une hausse de la température corporelle, l’augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle, la transpiration, la perte d’appétit, l’insomnie, l’assèchement de la bouche et des tremblements.

Les sensations et les émotions du consommateur évoluent de façon beaucoup plus spectaculaire que les symptômes physiques. Le consommateur peut ressentir plusieurs émotions différentes à la fois ou passer rapidement d’une émotion à l’autre. Une assez grande quantité de drogue produit un délire et des hallucinations visuelles chez le consommateur, dont les sens du temps et de l’identité sont modifiés. Le consommateur peut avoir l’impression que ses sens se mélangent, qu’il peut entendre des couleurs et voir des sons. Ces changements peuvent être effrayants et entraîner la panique.

L’état hallucinogène que cause le LSD dure longtemps; il commence habituellement à s’estomper après environ 12 heures. Certains consommateurs de LSD ont des pensées et des sensations extrêmement terrifiantes, craignent de perdre le contrôle, ont peur de devenir fous ou de mourir et deviennent désespérés. Des accidents mortels se sont déjà produits en raison de l’état d’ivresse causé par le LSD.

Flash-back. Bon nombre de consommateurs de LSD vivent des flash-back, c’est-à-dire qu’ils revoient certains moments de leur vie, et ce, sans reprendre de drogue. Un flash-back se produit soudainement, souvent sans avertissement, et peut survenir quelques jours ou plus d’un an après avoir consommé du LSD. Les flash-back touchent généralement les gens qui font une utilisation chronique d’un hallucinogène ou qui souffrent d’un trouble sous-jacent de la personnalité; cependant, les gens en santé qui consomment occasionnellement du LSD peuvent aussi subir des flashs-back. Les « mauvais voyages » (bad trip) et les flash-back ne sont qu’une partie des risques de la consommation de LSD. Les consommateurs de LSD peuvent subir des psychoses durables, comme la schizophrénie ou la dépression grave. Il est difficile d’établir l’étendue des liens entre le LSD et ces maladies ainsi que la façon dont le LSD provoque celles-ci.


Meth (méthamphétamine)

Crystal meth spread out on a table

PCP – Poussiere D’Ange

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PCP – Poussiere D’Ange

Description de la PCP

La PCP est une poudre cristalline blanche soluble dans l’eau ou l’alcool. Son goût chimique et amer est caractéristique. On la retrouve sous forme de comprimé, de capsule, de liquide, de cristal, de pâte et de poudre colorée. On la fait souvent passer pour une autre drogue comme le LSD. On peut l’inhaler, la fumer ou l’ingérer. Lorsqu’on la fume, on mélange souvent la PCP à des feuilles comme de la menthe, du persil, de l’origan, du tabac ou de la marijuana. Puisqu’on l’ajoute souvent à d’autres drogues, on peut consommer de la PCP sans le savoir.

Noms commerciaux et noms utilisés dans la rue pour décrire la PCP : Phencyclidine, Angel dust, elephant, hog, mess, mescaline, pilule de la paix, poudre d’ange, poussière d’ange, rocket fuel (killer weed ou supergrass ( c’est PCP mélangée à de la marijuana).

Effets de la PCP

La PCP est une drogue « dissociative », c’est-à-dire qu’elle déforme la vision et l’ouïe et produit un sentiment de détachement par rapport à son milieu et à son identité. Dans la plupart des cas, ceux qui consomment cette drogue pour la première fois vivent un « mauvais voyage » (bad trip) et cessent d’en consommer. À petite dose, la PCP produit des effets comme la dépression respiratoire légère, des rougeurs et une transpiration abondante. À forte dose, elle entraîne des nausées, des vomissements, la vision embrouillée, des mouvements oculaires rapides, une production de bave, la perte d’équilibre et le vertige. Leurs propos sont souvent confus. La confusion que produit la consommation de drogue peut mener à un décès accidentel. À long terme, la consommation de PCP peut entraîner la dépendance, la perte de mémoire, des difficultés d’élocution et de réflexion, la dépression et la perte de poids. Les symptômes peuvent durer jusqu’à un an après l’arrêt de consommation de PCP. Des troubles de l’humeur et des flashs-back peuvent se produire.


Psilocybine (champignons)

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Psilocybine (champignons)

La psilocybine est un hallucinogène naturel qu’on retrouve dans certaines espèces de champignons. Les hallucinogènes modifient les perceptions d’une personne de sorte qu’elle voit, entend ou ressent des choses qui n’existent pas. On la vend sur la rue sous forme de champignons entiers séchés ou de poudre brune. On fabrique parfois la composante active dans des laboratoires illégaux, puis on la vend sur la rue sous forme de poudre blanche, de comprimés blancs ou de capsules.

On peut manger les champignons crus ou cuits. On peut les tremper dans de l’eau chaude pour préparer un « thé » aux champignons ou les mélanger à du jus de fruits pour former un « délice aux champignons » (fungus delight). On peut aussi les inhaler ou se les injecter, mais ces méthodes sont moins courantes.

Surnoms : champignons magiques, champignons, magic, magic mushrooms, mushrooms, shrooms, shrums, mush, mushies, fungus, fungus delight

Quels sont les effets de la psilocybine sur l’organisme?

Une fois les champignons ingérés, la psilocybine est absorbée dans la circulation sanguine. La vitesse à laquelle elle atteint le cerveau dépend de la méthode de consommation. On ressent généralement les effets de la psilocybine quelques minutes après avoir consommé du « thé » ou dans les 30 minutes suivant l’ingestion des champignons eux-mêmes. Ces effets durent de trois à six heures environ, et certaines personnes peuvent souffrir d’hallucinations jusqu’à quatre jours durant.

Effets à court terme

La psilocybine peut créer un sentiment d’anxiété et des crises de paniques chez celui qui la consomme. Les consommateurs peuvent avoir des hallucinations et perdre le contact avec la réalité. La psilocybine peut aussi déformer les perceptions visuelles. Certaines personnes peuvent aussi croire qu’elles « voient » la musique ou « entendent » les couleurs.

À court terme, la consommation de psilocybine peut produire bon nombre d’autres effets comme les suivants :

  • étourdissements;
  • pupilles dilatées (et vision embrouillée);
  • nausées et vomissements;
  • assèchement de la bouche;
  • engourdissements, particulièrement du visage (paresthésie);
  • réflexes exagérés;
  • transpiration et augmentation de la température corporelle suivies de frissons et de tremblements;
  • affaiblissement et tremblements musculaires;
  • augmentation de la tension artérielle et du rythme cardiaque.

Elle peut également entraîner les symptômes suivants :

  • paranoïa;
  • confusion et désorientation;
  • agitation sévère;
  • perte de coordination;
  • incontinente urinaire;
  • convulsions.

Une fois que les effets des champignons se sont estompés, le consommateur peut se sentir très fatigué, déprimé et léthargique pendant quelques jours.

Aucun décès directement lié à une surdose de champignons magiques n’a été signalé.

Effets à long terme

Les effets à long terme de la consommation de psilocybine n’ont pas été étudiés. Certaines personnes ont vécu une psychose prolongée qui s’apparente à la schizophrénie paranoïde. La psychose, une perte de contact avec la réalité, est un trouble mental qui touche la personnalité.

La psilocybine peut-elle nuire au fœtus?

Les effets de la psilocybine sur le fœtus sont inconnus.

La psilocybine crée-t-elle une dépendance?

Aucune donnée ne permet de prouver que la consommation continue de psilocybine crée une dépendance physique ou psychologique. Cependant, les gens qui en consomment régulièrement peuvent devenir tolérants aux effets qu’elle produit. L’acquisition d’une tolérance absolue, c’est-à-dire qu’aucune quantité de psilocybine ne peut produire les effets recherchés pendant plusieurs jours, fait en sorte que le consommateur doit cesser sa consommation pendant quelques jours pour retrouver une sensibilité.

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